C’est un sujet que je souhaitais aborder depuis quelque temps sans vraiment savoir comment m’y prendre. A l’origine, je souhaitais englober dans un même article les méthodes de contraception naturelles ainsi que dresser un bilan des dernières recherches sur les tampons et autre protections hygiéniques. Au fil de l’écriture, j’ai constaté que ces deux sujets étaient relativement vastes et qu’il était plus judicieux de leur consacrer un article chacun. Nous commençons donc aujourd’hui avec le premier volet consacré aux méthodes de contraception naturelles de cette mini-série intitulée « Une histoire de filles ».
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POURQUOI J’AI DÉCIDÉ D’ARRÊTER LA PILULE
Lorsque je suis devenue végétarienne en 2009, j’ai lu beaucoup de livres et d’articles qui m’ont conduite à diverses prises de conscience sur l’écologie et bon nombre d’autres sujets. Je me suis rendu compte que chacune de mes actions avait un potentiel impact sur la terre. J’ai donc décidé de faire davantage attention en réfléchissant plus attentivement à l’impact de mes choix sur l’environnement. Je souhaitais vivre plus naturellement, plus écologiquement et j’ai songé à toutes les habitudes que j’avais qui n’étaient pas en accord avec cette nouvelle direction. Après avoir décidé d’éviter le plus possible les médicaments au profit des huiles essentielles lorsque j’étais malade, ma réflexion s’est vite portée sur la pilule contraceptive. Il n’était plus concevable pour moi de prendre une dose d’hormones quotidiennement, non seulement en raison des effets néfastes que cela peut avoir sur ma santé mais également dans un souci écologique. En effet, si l’effet escompté (ne pas être fertile) fonctionne très bien sur les femmes, il a le même effet sur les poissons, qui, en vivant dans nos eaux usées, deviennent également stériles par ricochet (et cela pose un véritable problème pour le maintien naturel des écosystèmes aquatiques).
Afin de trouver une alternative à la pilule, je suis partie à la recherche d’informations sur internet. J’ai ainsi découvert, à 22 ans, que les femmes n’étaient pas fertiles tout le temps. Cela peut paraître bête mais je pensais que l’on pouvait concevoir un enfant à tout moment du mois et qu’il suffisait d’une fois sans protection pour être enceinte. J’étais certes mal renseignée sur le sujet mais je me demande quelles jeunes filles savent cela avant d’essayer elles-mêmes d’avoir des enfants ? Je relève ce point car j’ai l’impression que l’on informe assez mal les jeunes femmes. On leur prescrit la pilule de manière presque automatique, assez anodine et comme solution de facilité lorsqu’elles débutent leur vie sexuelle, qu’elles ont des règles douloureuses ou simplement de l’acné. On ne parle pas assez des possibles effets secondaires et personne ne se demande si c’est réellement une bonne idée de prendre une dose d’hormones, aussi petite soit-elle, tous les jours.
Évidemment, la pilule a été un énorme pas en avant lors de son avènement dans les années 60. Elle a permis aux femmes de prendre le contrôle de leurs corps et de décider à quel moment elles souhaitaient avoir des enfants. C’était une formidable avancée sociale pour les droits des femmes et je ne remets absolument pas en cause ceci. Je pense simplement que les enjeux divergent d’une génération à une autre et qu’actuellement, il s’agit pour les femmes de reprendre le contrôle d’une autre manière.
J’en reviens donc à l’éducation qu’on inculque aux filles et aux informations qu’on leur donne. Pourquoi la contraception est-elle uniquement une affaire de filles ? Pourquoi n’apprend-on pas aux garçons que la responsabilité est entièrement partagée ? Il serait intéressant que dans un jeune couple, il soit normal et naturel que les deux partenaires décident ensemble de la méthode de contraception qu’ils souhaitent utiliser, qu’ils en discutent, évaluent les diverses possibilités et ceci sans qu’il n’y ait une quelconque gêne. A côté de cela, et je parle pour moi car je ne me souviens pas l’avoir appris ni aux cours d’éducation sexuelle ni lors de mes premiers rendez-vous gynécologiques, j’aurais aimé que l’on me dise que les femmes n’étaient pas fertiles 7 jours sur 7, 24h sur 24 et que la pilule n’est pas la seule et unique solution possible.
En général, un cycle se déroule de la façon suivante : règles -> ovulation plus ou moins 14 jours plus tard -> règles plus ou moins 14 jours plus tard. Évidemment, ce n’est pas une science exacte car chaque femme est différente et les durées peuvent être totalement différentes. Il est aussi possible que l’ovulation ait lieu juste après les règles. La période fertile a donc lieu durant les quelques jours précédents l’ovulation et jusqu’à 24h après. En dehors de cette période, les femmes ne sont, en règle générale, pas fertiles. Nous prenons donc une pilule durant 21 jours pour nous protéger de plus ou moins 5 jours chaque mois.
C’est à partir de ce constat que j’ai décidé d’arrêter la pilule. Attention, je n’ai pas pris cette décision à la légère et sans réfléchir. Je me suis énormément renseignée à ce sujet et j’ai lu des dizaines et des dizaines d’articles et de témoignages. J’ai ainsi découvert qu’il existait diverses possibilités pour savoir reconnaître lorsque survient la période d’ovulation. Je ne vais vous parler que de celles que j’ai expérimentées mais vous pouvez en trouver d’autres sur internet (il y a notamment la méthode Billings ou la méthode sympto-thermique qui a l’avantage de combiner plusieurs facteurs).
Sincèrement, j’étais un peu stressée lorsque j’ai arrêté la pilule. Après avoir vécu des années en pensant qu’il suffisait d’un oubli de pilule ou d’une relation non protégée pour être enceinte, c’était un peu compliqué d’envisager une vie sexuelle sans protection. C’est pourquoi j’ai débuté en utilisant trois méthodes différentes afin d’apprendre comment fonctionnait mon cycle et être suffisamment sûre pour de ne pas prendre de risques. Je précise évidemment que cela s’adresse à des personnes qui sont en couple dans une relation stable et dont les deux partenaires sont fidèles puisqu’il s’agit de relations non protégées.
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LA MÉTHODE DES TEMPÉRATURES
La température du corps varie tout au long du cycle. En règle générale, elle se maintient au-dessous de 37 degrés du premier jour des règles jusqu’à l’ovulation, jour où elle chute (voir graphique ci-dessous). Les jours suivants, la température monte au-dessus de 37 degrés et s’y maintient jusqu’au premier jour des règles. Sachant cela, il est donc possible de suivre son cycle en connaissant sa température corporelle.
Pour ce faire, il s’agit de prendre sa température corporelle chaque matin au réveil, à la même heure et avec le même thermomètre, alors que l’on est encore couchée, depuis le premier jour du cycle (premier jour des règles) puis de la noter sur un tableau ou un carnet (vous pouvez télécharger ce tableau pour vous y aider). Cette méthode permet de déterminer la période d’ovulation mais donne aussi des informations sur la durée et la régularité du cycle.
Pour résumer, une femme est fertile du 10ème au 15ème jour après le premier jour des règles si son cycle dure 28 jours. C’est donc durant cette période qu’il faut soit se protéger avec un préservatif, soit s’abstenir.
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LA MÉTHODE AVEC LA SALIVE
Il est possible de voir lorsque l’on ovule dans la salive. En effet, la salive séchée se cristallise en forme de fougères. Afin d’observer cela, il existe des mini microscopes en forme de labello. Il s’agit de déposer un tout petit peu de salive, à jeun, sur la surface en verre, d’attendre quelques instants qu’elle sèche puis de l’observer dans le tube qui s’éclaire avec une petite lumière. Vous pouvez en commander en ligne ici. De mon côté, je m’étais rendue dans une pharmacie et j’avais demandé à ce qu’ils m’en commandent un. Le mien était de la marque « Maybe Baby ».
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LA MÉTHODE DU CALENDRIER AVEC UNE APPLICATION
Dans un premier temps, je notais dans un petit carnet la durée de mes cycles, de mes règles et les jours de l’ovulation. Depuis 2011, j’utilise une application sur mon téléphone qui fait tout automatiquement. J’insère simplement les dates de début et de fin des règles et l’application m’indique lorsque je suis en période d’ovulation. Elle calcule la durée moyenne des cycles et en fonction de la date des dernières règles qu’on insère, elle « estime » lorsque l’ovulation est sensée se produire. Elle donne une période assez large durant laquelle il est nécessaire de se protéger. Bien sûr, cela n’est pas une donnée exacte puisqu’elle se base uniquement sur des calculs mais je dois dire qu’après six ans d’utilisation, les estimations sont presque toujours correctes.
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FAIRE ATTENTION AUX SIGNES DE SON CORPS
Lorsque l’on prend la pilule, le cycle naturel est endormi et le corps n’agit plus comme il fonctionnerait par nature. Ainsi, tous les symptômes qui permettent de reconnaître la période fertile ne se produisent plus et nous n’apprenons ainsi pas à les reconnaître et à nous familiariser avec. Personnellement, j’ai mis plusieurs années à savoir reconnaître ma période d’ovulation. Aujourd’hui, je sais exactement le jour où elle a lieu et de quel côté. En effet, en règle général, c’est un mois l’ovaire droit qui ovule puis l’ovaire gauche le mois suivant et ainsi de suite. Les symptômes peuvent varier d’une femme à l’autre mais les plus répandus sont une tension ou un gonflement de la poitrine, des douleurs au niveau des ovaires, une légère prise de poids, une rétention d’eau passagère. Il y a aussi des symptômes plus agréables comme une peau plus douce ou des cheveux plus brillants. Souvent, c’est une période du mois où on se trouve bien et en forme. Essayez d’y prêter attention et vous verrez que vous commencerez doucement par reconnaître les signes.
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MON BILAN 8 ANS APRÈS L’ARRÊT DE LA PILULE
Durant plusieurs mois, j’ai utilisé ces trois méthodes conjointement afin d’être sûre et prendre le moins de risques possible. Il est vrai que j’étais assez stressée et il m’a fallu du temps pour être sûre de moi et avoir confiance en ces méthodes. Au fur et à mesure des cycles, j’ai pu constater que cela fonctionnait et le stress est parti petit à petit. Aujourd’hui, je suis ravie de cette manière de faire que je me suis appropriée et qui me convient, et je sais que je ne reprendrai plus jamais la pilule. Mon cycle étant régulier et sachant reconnaître lorsque je suis en période d’ovulation, je n’utilise plus que la méthode du calendrier avec l’application Period Tracker installée sur mon smartphone. Elle est simple d’utilisation et on peut connaître la durée moyenne de son cycle, la date approximative de ses prochaines règles et la période durant laquelle on est fertile.
Je précise que cette manière de procéder me convient mais qu’elle peut ne pas être adaptée à tout le monde. Il est évident que c’est un peu plus risqué que prendre la pilule mais en étant suffisamment vigilant, je peux dire que cela fonctionne. En 8 ans, je n’ai jamais eu de grossesse non désirée et plusieurs personnes de mon entourage utilisent également cette méthode avec succès. De plus, en apprenant à connaître son corps et à savoir repérer sa période fertile, cela aide également à concevoir un enfant plus rapidement lorsqu’on en désire un.
Pour terminer, je répète que ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Il est nécessaire de s’informer, de lire des livres ou des articles, d’apprendre à connaître le fonctionnement de son corps et la durée de ses cycles avant d’envisager des rapports sans protection. C’est un choix personnel mais aussi un choix de couple, il me paraît essentiel d’en discuter à deux afin de savoir si chacun est d’accord, à l’aise avec cette méthode et si les deux souhaitent s’engager dans cette voie qui implique un partage de la responsabilité. Ce n’est qu’une fois l’ensemble de ces étapes franchies que l’on peut, à mon sens, opter de manière sûre et réfléchie pour ce type de contraception naturelle.
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Si vous aussi vous avez arrêté la pilule, si vous êtes en chemin pour le faire ou si, au contraire, cela vous inquiète trop, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires afin qu’on puisse en discuter toutes ensemble.
Melasse
Article très intéressant ! J’ai arrêté la pilule il, a plus de 5 ans en utilisant diverses méthodes naturelles et j’en suis ravie 🙂
Ally Bing
MelasseMerci ma Mélasse 🙂 Oui c’est trop bien :))
Angela
Super intéressant 🙂 j’ai aussi arrêté la pilule il y a plus d’un an par convictions et j’en suis ravie. Merci pour la mise en lumière de ces diverses méthodes que je ne connaissais pas toutes. Bisous 🙂
Ally Bing
AngelaMerci pour ton petit mot Angela 🙂 Cool que tu aies aussi arrêté la pilule 🙂 A ce que je vois, beaucoup de filles l’ont arrêtée ! Et je suis ravie si l’article t’a permis de découvrir quelques autres méthodes 🙂
A bientôt xx
Svetlana
Très bien écrit et très intéressant. Je ne prends plus la pillule non plus, depuis plusieurs années, grâce notamment à tes conseils. Mes 9 enfants et moi sommes ravis du résultats. lol.. non ça marche très bien!
Gros poutous
Ally Bing
SvetlanaHahaha 😀 😀
Gros bisous ma biche <3
Myrtilla
Merci pour ton article, il est très intéressant ! ça fait un petit moment que je songe à l’arrêter d’ailleurs… tu crois qu’il faut l’arrêter d’un coup ou par petites doses ? (tout en se protégeant biensûr) Ces méthodes sont intéressantes, mais c’est sûr qu’il faut être certains desquelles nous correspondent 🙂
Ally Bing
MyrtillaMerci Roberta pour ton petit mot. Si tu décides d’arrêter la pilule, tu peux terminer ta plaquette puis arrêter. Bon après, je ne suis pas gynécologue mais je pense que c’est bien de faire ainsi. Car prendre une pilule sur deux ou sur trois, cela n’a pas vraiment de sens puisque tu n’es plus vraiment protégée. A toi de voir mais demande à ta gynéco si jamais 🙂 A bientôt ! 🙂
Myrtilla
Ally BingQuand je parlais de petites doses, c’était dans le sens de les couper en deux enfaite, j’avais lu un article d’une fille qui procédait ainsi, mais ça m’a l’air chiant ahaha je verrai avec elle peut-être, oui 🙂 À bientôt !
Ally Bing
MyrtillaAh d’accord ! Je ne savais pas qu’on pouvait faire comme ça 🙂
Aurore
Ce type de témoignages m’intéresse beaucoup car même si objectivement j’ai toujours bien supporté la pilule, j’ai bien l’impression que mon humeur et ma libido en ont pris un coup et qu’au final je ne sais pas bien comment réagit vraiment mon corps ( je prends la pilule depuis 14 ans). Sauf que je n’ose pas me lancer encore et l’arrêter, retenue par mille peurs dont celle de tomber enceinte ou des règles douloureuses … Je n’ai pas encore franchi le pas, et même si j’en parle avec lui, ça ne m’aide pas des masses à me jeter à l’eau …
Ally Bing
AuroreSalut Aurore, merci pour ton témoignage 🙂 Je suis d’accord avec toi pour ces symptômes, je trouve qu’on les retrouve chez la plupart des femmes. C’est sûr que c’est un grand changement et je pense qu’il faut te laisser le temps et voir si c’est possible pour toi. Lis plein d’articles, apprend à reconnaître les signes de ton corps et essaie plusieurs méthodes pour te rassurer au départ tout en te protégeant d’une autre manière les premiers mois. C’est un long chemin de réflexion 🙂 Rien n’est irréversible, tu peux aussi arrêter puis recommencer si tu vois que cela ne te convient pas 🙂 Bisous et à bientôt !
Claire
Merci pour cet article intéressant 🙂 J’en ai également parlé sur mon blog lorsque j’ai pris la décision d’arrêter en Mars !
Je ne regrette pas du tout cette décision, actuellement j’utilise la méthode des températures avec une machine (lady-comp) et préservatif les moments fertiles du mois.
Ally Bing
ClaireHello Claire, merci pour ton petit mot 🙂 Je vais aller lire ton article alors 🙂 Ah c’est chouette ça, je ne connaissais pas la Lady-Comp ! Merci pour ton partage ! A bientôt 🙂
Marie E.
MERCI pour cet article, pour toutes ces informations, ces conseils et ton retour d’expérience.
J’ai arrêté la pilule il y a 4 mois après une prise de conscience similaire à la tienne. Je prenais une pilule progestative depuis 4 ans, je n’ai donc pas eu mes règles durant tout ce temps (je m’en suis voulu un petit moment lors de ma prise de conscience, d’avoir été à l’encontre de la nature, et. Et puis j’ai fini par lâcher prise en accepter et en prenant ça comme une expérience qui m’aura beaucoup appris. Il n’y a pas d’erreurs, que des expériences).
A l’heure actuelle, à mois+4, mes règles ne sont toujours pas réapparues, cela m’inquiète, j’ai lu beaucoup de témoignages où certaines femmes ont retrouvées leurs menstruations après plusieurs années. Ca ne me rassure pas vraiment, j’avoue attendre mes règles avec impatience. Mais j’essaie de lâcher prise. J’accepte que mon corps doit prendre du temps pour remettre tout en place après l’avoir déréglé.
En tout cas je partage ton point de vue sur le fait que ce doit être un choix à faire en couple est pas un choix personnel. Je suis célibataire, mais la communication à ce sujet est quelque chose que je souhaite vraiment instaurer lorsque j’aurais rencontré la bonne personne. Merci encore pour ce témoignage.
A bientôt,
Ally Bing
Marie E.Coucou Marie, merci beaucoup d’avoir partagé ton expérience ! 🙂
Je comprends que cela t’inquiète un peu. Comme tu l’as dit, laisse le temps à ton corps de se remettre en place et tu verras qu’elles finiront par revenir. Ça prend un peu de temps mais elles finiront par faire leur retour. Comme tu l’as dit, cela ne sert à rien de t’en vouloir car ce qui est fait est fait mais ce qui est positif c’est que maintenant tu es en chemin pour le naturel et en accord avec toi-même et c’est le plus important 🙂
Encore merci pour ton petit mot et je suis ravie si mon article a pu te servir un petit peu.
A tout bientôt !
Aurélie
Ton témoignage est très intéressant ! Moi-même, ma mère ma mise sous pilule à 17 ans quand elle a compris que j’avais un petit copain sérieux. Comme ça, pas de problème ! J’ai appris plus tard, comme toi, qu’on ne pouvait pas tomber enceinte n’importe quel jour du mois. Toujours est-il que j’ai pris la pilule pendant 7-8 ans et l’implant contraceptif pendant 6 ans. Depuis 3 ans, je ne prends plus rien et j’ai la chance d’avoir un chéri qui accepte de mettre des préservatif. Ca fait bizarre dit comme ça, mais je connais plusieurs hommes que ça rebutent.
Au départ, j’ai arrêté car j’ai déjà un médicament à vie à prendre et je voulais en avoir un de moins. Et comme mon médoc, je ne peux pas vivre sans…
Résultat, mon cycle est régulier, j’ai des règles pendant 3 jours au lieu de 7 sous contraception, j’ai davantage de plaisir et de désir (!!!), plus de problème de sècheresse : bref le bonheur ! (sauf le premiers mois… vive l’acné du dérèglement hormonal !). Chacun prend ses décisions bien sûr. Il fait être à l’aise avec ça et être sûre de soi. Mais moi, ça a fait du bien à mon corps c’est sûr !
Ally Bing
AurélieCoucou Aurélie,
Merci beaucoup pour ton témoignage 🙂 Je suis contente que tu aies trouvé aujourd’hui la méthode qui te convient 🙂
A bientôt !
Rose
20 ans de capotes, un arrêt pour être enceinte. Pourquoi se prendre la tête ?
P.S. : les cours de SVT parlent bien de l’ovulation et en classe entière, pas entre filles. 😉
Ally Bing
RoseLes préservatifs ne sont pas non plus adaptés à tout le monde. A chacun de faire comme il le souhaite.
Concernant les cours d’éducation sexuelle, je pense que nous n’avons pas eu tous les mêmes malheureusement.
lauraleen
Et bien moi j’ai décidé d’arrêté la pilule il y a quelques mois, étant célibataire. A l’arrivée d’un nouveau compagnon je l’ai reprise, moins dosée, mais j’avais des saignements, c’était très contraignant. Bref là j’en ai marre, je trouve que la pilule ce n’est pas du tout naturel pour le corps alors j’arrête. Là je suis seule (et pas du tout prête à être de nouveau en couple) alors je vais pouvoir expérimenter l’application et essayé d’être plus attentive à mon corps. Merci pour cet article.
Ally Bing
lauraleenCoucou Laura, merci beaucoup pour ton témoignage. Ah c’est super que tu puisses prendre le temps d’être attentive à ton corps. J’espère que tu trouveras la méthode qui te convient 🙂 A bientôt !
La parenthèse psy
Hello ! Article très intéressant ! Je prends la pilule depuis 2 ans et de base, je suis contre les hormones. Je n’ai pas encore trouvé ma contraception idéale… Une amie a tenté la symptothermie et quelques mois plus tard, elle était enceinte. J’étais bien tenté par les méthodes naturelles mais j’avoue que ça m’a refroidi…
https://la-parenthese-psy.com/
Ally Bing
La parenthèse psyHello ! Merci pour ton petit mot 🙂 Je comprends que l’expérience de ton amie t’aie refroidie. C’est certain que c’est quand même moins sûr que la pilule. Bonne continuation dans tes réflexions, j’espère que tu trouveras la méthode qui te convient 🙂
Nathalie Marty
Bonjour Ally,
Merci pour ton article, le sujet de contraception est vague et tabou si on veut. C’est toujours la responsabilité de la femme meme si la pillule est nefaste. Surtour quand monsieur refuse de mettre des preservatifs… Il existe d’autres methodes contraceptives masculine mais bon … J’aimerai arreter la pillule mais je n’ai pas la tete à bien suivre mon cycle tous le temps.
Ally Bing
Nathalie MartyHello Nathalie, je te remercie pour ton commentaire. En effet, c’est bien souvent encore la seule responsabilité de la femme. A nous d’agir en sorte pour faire changer les choses 🙂 A bientôt !
Angélique
Coucou.
Ça y est, j’ai sauté le pas… Arrêt de la pilule. Je ne la voyait déjà pas d’un bon œil, mais m’a décision a été prise par déclic, après une émission TV où des femmes témoignaient d’avoir subit un AVC à cause de celle-ci. En fait, je suis une femme qui limite au maximum les médicaments, même un doliprane est un supplice, après 13 ans et une fille, à moi mon corps finalement, la liberté est là. Je n’ai pas pris cette décision avec mon conjoint, c’était une conviction, mon choix intime. Je lui en ai fait part pour que l’on fasse gaffe, simplement. Je ressens les 1èrs symptômes d’arrêt (pesanteur bas ventre, mal de tête, libido qui revient…), mais finalement fière de ce choix d’être libre de disposer réellement de mon corps.
Ally Bing
AngéliqueHello Angélique,
Ah super, quelle bonne nouvelle 🙂 J’espère que ce choix te sera bénéfique 🙂
A bientôt et merci pour ton partage,
Melody