
Il y a quelques semaines, j’ai publié le premier article consacré au thème « Une histoire de filles ». Je vous parlais des méthodes de contraception naturelles. Aujourd’hui, je vous propose d’aborder un autre sujet, lui aussi assez délicat, qui est celui des règles. Je sais, ce n’est pas facile d’en discuter, pas facile non plus d’être totalement à l’aise en lisant des choses à ce propos, pas facile de remettre en question des manières de faire ancrées en nous depuis longtemps. Je vais ainsi essayer d’écrire cet article simplement et j’espère que vous pourrez l’accueillir facilement et sans gêne, comme si vous discutiez avec une amie.
Avant toute chose, il est important d’évoquer un fait essentiel. Avez-vous déjà remarqué à quel point, dans notre société, on véhicule l’image que les règles et le sang sont sales ? Il y a autour des menstruations un véritable tabou, c’est quelque chose dont on n’ose pas parler, quelque chose dont on se cache (on entend rarement une femme dire à qui veut l’entendre « j’ai mes règles aujourd’hui ! ») et qu’on essaie de faire passer inaperçu. Par exemple, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, dans les publicités pour les protections hygiéniques, on nous montre un liquide bleu pour tester le degré d’absorption à la place d’un liquide rouge ? Saviez-vous qu’Instagram a censuré le cliché d’une artiste qui montrait une femme allongée dans son lit avec une petite tâche de sang sur son pantalon et son lit ? Pensez également à toutes les idées reçues autour des règles qui participent à en avoir une vision négative : une femme qui les aurait ferait tourner la mayonnaise, lorsqu’une femme s’énerve on lui demande si elle a ses règles, les femmes sont considérées comme impures durant la période des menstruations dans certains pays. Le fait de considérer ce sujet comme tabou et sale est problématique dans la mesure où cela contribue à éprouver de la honte d’avoir/de parler de ses règles et perpétue une méconnaissance du sujet sur tous les niveaux (véritable fonctionnement du cycle menstruel comme je l’évoquais dans cet article, les problèmes sanitaires liés à l’utilisation des tampons ne font pas beaucoup de bruit, ignorance de l’existence d’alternatives possibles). Chaque femme reste dans son coin et s’organise comme elle peut, souvent de la manière la plus répandue, avec des protections jetables vendues dans le commerce. Ce tabou est d’autant plus incroyable qu’il concerne un phénomène totalement naturel sans lequel les femmes ne peuvent pas avoir d’enfants.
C’est en 2006/2007, lorsque j’ai commencé ma révolution écologique dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur le blog, que ma réflexion a fini par se poser sur les tampons. En effet, je commençais à réfléchir sur mes habitudes quotidiennes et sur les impacts écologiques de ma manière de consommer. Je suis tombée sur une étude qui indiquait qu’une femme utilise en moyenne 11’000 tampons ou serviettes hygiéniques durant sa vie et cela m’a paru énorme. 11’000 x le nombre de femmes sur terre qui en utilisent, on arrive à des montagnes de tampons dont il faudra plus de 500 ans pour qu’ils soient totalement éliminés de la surface du globe. En plus d’avoir un impact écologique désastreux, il est aujourd’hui prouvé et reconnu que ces produits sont très toxiques pour le corps humain.
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PROBLÈMES LIÉS AU FAIT D’EMPÊCHER LE SANG DE S’ÉCOULER
Syndrome du choc toxique
Comme moi, je pense que vous avez lu la notice d’emballage des tampons après l’arrivée de vos premières règles. Vous avez probablement pris connaissance de l’avertissement concernant le Syndrome du Choc Toxique et les symptômes qui s’y rattachent. A 12, 13, 14 ou 15 ans, on lit ceci et on se dit que cela ne nous arrivera probablement pas. De plus, en tout cas à l’époque, je ne connaissais aucune autre méthode de protection, mis à part les serviettes, et il n’était pas encore possible de s’informer sur internet. Aujourd’hui, peut-être que les jeunes filles ont davantage le réflexe et la possibilité de se renseigner sur des solutions alternatives. Toutefois, le simple fait d’avoir l’idée de remettre en question une pratique partagée par la majorité de son entourage n’est pas automatique. On agit d’une manière car tout le monde fait ainsi et on ne s’interroge pas là-dessus.
Depuis les années 2000, on voit apparaître une résurgence du STC. Les cas ont quadruplé en douze ans et 22 femmes en ont été victimes en France en 2014. Cette maladie est le résultat d’une infection bactérienne provoquée par le staphylocoque doré. Entre 20 et 50% de la population est porteur de ce type de staphylocoque, sur la peau, dans le nez et sur les muqueuses. Cela ne pose pas de problème tant qu’il n’a pas la possibilité de se multiplier. Or, lorsqu’on porte un tampon, le sang est bloqué bien au chaud à l’intérieur du vagin qui se transforme en un terreau très fertile à la prolifération bactérienne. De plus, le staphylocoque doré se développe d’autant mieux s’il est en contact avec une matière synthétique, et vous imaginez bien que les tampons sont fabriqués avec de tels composants. Les conditions sont donc optimales pour permettre au staphylocoque de se multiplier. Il va ainsi se mettre à produire une toxine nommée TSST-1 qui sera capable de passer dans le sang et qui provoquera le Syndrome du Choc Toxique.
Il est facile de se dire (et c’est bien normal, c’est un réflexe humain) que cela n’arrive qu’aux autres et qu’on a bien peu de chance d’être victime du STC. Toutefois, les conséquences sont le plus souvent dramatiques et il est possible que le pronostic vital soit engagé. Le syndrome affecte très rapidement de nombreux organes, la tension artérielle s’abaisse, on peut perdre connaissance ou tomber dans le coma. De nombreuses femmes sont décédées, d’autres ont dû être amputées d’un membre.
Endométriose
Vous l’aurez compris, le simple fait d’empêcher le sang de s’écouler normalement et de le maintenir à l’intérieur du vagin est déconseillé. Les conséquences de l’utilisation de ce type de solutions sont diverses et certaines études affirment qu’un lien existe entre cette pratique et l’apparition de l’endométriose. Cette maladie est favorisée par les tampons mais aussi par leur composition toxique dont un des polluants participerait à endommager le système reproducteur féminin. L’endomètre (la muqueuse de l’utérus qui, s’il ne reçoit pas d’embryon, se détache et s’évacue sous forme de sang, ce qui constitue les règles) ne pouvant être évacué, il se répand à l’intérieur de l’organisme et des fragments vont se poser sur les intestins, les ovaires et à plein d’autres endroits inopportuns. A chaque menstruation, chaque petit morceau d’endomètre saigne dans son coin et c’est la raison pour laquelle les femmes souffrant de cette pathologie ont des règles extrêmement douloureuses. Il est à noter que, dans les cas graves, l’endométriose peut conduire à l’infertilité.
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LES TAMPONS : DES PRODUITS NÉFASTES
Si les tampons représentent un danger par le simple fait qu’ils retiennent à l’intérieur du corps le flux menstruel, il est important de mettre en évidence leur grande toxicité. Vous avez peut-être entendu parler de la pétition lancée par une jeune française dans laquelle elle demande aux fabricants de tampons de dévoiler la composition de leurs produits. En effet, aucune loi ne les obligent à rendre public les matériaux utilisés dans la conception. Ceci est d’autant plus paradoxal qu’il est, par exemple, obligatoire de faire figurer sur chaque emballage la totalité des ingrédients qui composent un produit cosmétique.
Je ne vais pas entrer dans le détail de la composition mais il est intéressant de noter que des études ont révélé la présence de dioxyde de chlore (utilisé pour blanchir la cellulose, agent absorbant du tampon, qui est brun et ainsi rendu blanc immaculé – ce produit est si dangereux qu’il est interdit de le déplacer ; les industriels doivent le fabriquer sur place et le stocker) et d’un phtalate cancérigène (dont l’utilisation est interdite par l’Union européenne. Absorbé par les organes génitaux, il favoriserait les fausses couches) dans la plupart des tampons industriels.
Maintenant, considérez le problème sous cet angle : le tampon est un produit composé d’éléments toxiques et dangereux pour la santé et une femme en utilise environ 11 000 au cours de sa vie. Elle est donc en contact direct, de manière intravaginale, avec un produit néfaste, durant plusieurs années si on met bout à bout les périodes durant lesquelles elle porte un tampon. Fait d’autant plus alarmant qu’il a été démontré que les muqueuses du vagin ont une capacité d’absorption 10x supérieure à toutes les autres portes d’entrée de l’organisme.
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LES MÉTHODES ALTERNATIVES
Il existe aujourd’hui une grande palette de méthodes alternatives afin de vivre ses règles plus sainement et plus consciemment. Il est important de trouver la façon de faire la plus adaptée à sa personne, à sa sensibilité et à son mode de vie. L’essentiel est de se sentir parfaitement à l’aise avec la solution choisie afin de passer ces quelques jours qui reviennent chaque mois de la meilleure manière possible.
Tampons bio : il existe diverses marques que vous pouvez trouver en magasin bio. Ces tampons permettent de garder sa manière de faire habituelle tout en n’étant pas en contact avec les éléments toxiques que l’on retrouve dans les tampons de grande surface. Par contre, l’impact écologique reste élevé et les risques concernant le syndrome du choc toxique sont les mêmes qu’avec un tampon habituel.
Marque : Natracare
Coupe menstruelle : la coupe est un récipient en plastique que l’on insère à l’intérieur du vagin selon une méthode particulière. Elle fonctionne comme un réservoir qui retient le flux. Il s’agit ensuite de la retirer toutes les 4h, vider le sang dans les toilettes et la replacer. Cette solution peut sembler délicate et compliquée au premier abord. En effet, comme je l’évoquais en introduction, tout est fait pour que l’on soit dégoûtées du sang et pour que l’on pense que c’est sale. Voir son sang de cette manière et devoir pratiquer des manipulations plus complexes que simplement insérer un tampon et le retirer avec une cordelette peut en gêner certaines. Il est donc important de réfléchir si l’on est prête à utiliser cette méthode et si on se sent à l’aise avec. J’en vois deux avantages principaux : le coût intéressant (une coupe entre 20 et 50 francs dure une quinzaine d’année vs des tampons à 30cts l’unité – soit environ 3’300 frcs pour une vie) et un impact écologique très faible. Attention toutefois, la coupe menstruelle ne prévient pas du SCT puisque le sang est également maintenu à l’intérieur.
Marques : Diva Cup, Moon Cup (toutes deux ne contiennent ni phtalate ni bisphénol A)
Protections hygiéniques lavables : dans ce domaine, on retrouve les serviettes lavables ou encore les culottes menstruelles. Pour la première option, il s’agit de serviettes en coton qui, au lieu de se coller à la culotte, s’y clippent à l’aide de boutons pression (faites bien attention à leur composition et privilégiez le coton bio). Pour les nettoyer, le plus simple est de les rincer à l’eau froide le soir même, les laver à la main dans une petite bassine et les faire sécher. Il est également possible de les laver en machine. Choisir un tissu très coloré permet de moins voir les éventuelles tâches persistantes au lavage.
Pour la deuxième option, une entreprise américaine, Shethinx (vous avez peut-être déjà vu la pub sur Facebook) commercialise des culottes qui font office de protection hygiénique. L’avantage réside dans le fait de se sentir très à l’aise dans un sous-vêtement tout doux et ne pas avoir besoin de porter une serviette en plus de sa culotte. Il existe divers modèles adaptés aux préférences de chacun. Beaucoup de filles ont testé cette méthode et il existe diverses revues sur internet sur lesquelles vous pouvez en apprendre davantage grâce à une petite recherche Google.
Marques : Ecovisions (j’ai commandé les miennes ici), Aromacos, Shethinx (-10$ de réduction avec ce lien), Plim, Sebio
Flux instinctif libre : il s’agit ici de ne porter aucune protection hygiénique et d’apprendre à écouter son corps. Vous l’avez déjà probablement constaté, le sang ne coule pas en continu durant les règles. Cette technique consiste ainsi à savoir reconnaître lorsque le sang va s’évacuer et à se rendre aux toilettes (il est nécessaire d’avoir des WC à proximité). En quelques mois, il serait totalement possible de se familiariser avec ce concept et abandonner pour toujours l’utilisation de protections hygiéniques de toutes sortes pendant les règles.
Pour en savoir plus : ici et ici
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CONSEILS UTILES POUR RÉDUIRE LES RISQUES POUR VOTRE SANTÉ
Toutes les femmes ne sont pas prêtes à arrêter l’utilisation de tampon hygiénique. Il est vrai que cela simplifie la vie, rend plus aisée la pratique d’un sport et enlève toute potentielle contrainte que peuvent amener les menstruations. Si vous n’envisagez pas d’autre solution, voici quelques précautions à appliquer pour préserver votre santé :
⋅ Toujours bien se laver les mains avant toute manipulation d’un tampon ou de la coupe menstruelle ;
⋅ Privilégier la coupe menstruelle ou des tampons bio sans agents toxiques ;
⋅ Changer de tampon ou vider la coupe toutes les 4h ;
⋅ Choisir le tampon le moins absorbant possible : plus il l’est, plus le risque de SCT est grand. C’est une erreur de choisir la taille de ses tampons en fonction de l’abondance de son flux ;
⋅ Éviter de porter des tampons la nuit (trop longue période où le sang est retenu à l’intérieur du vagin) ;
⋅ Ne pas oublier d’ôter le tampon à la fin de ses règles.
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MON EXPÉRIENCE
J’utilise la coupe menstruelle Diva Cup depuis 2006/2007, je l’avais achetée sur internet et je n’en ai jamais changé depuis. J’ai parfois eu recours à des tampons durant ces dix dernières années, notamment lorsque l’accès aux toilettes était compliqué et que la vidange de la coupe n’était pas possible (pas de lavabo à proximité pour se laver les mains avant et après par exemple). Ma routine a changé au mois de juillet dernier. En effet, une amie m’a parlé du flux instinctif libre mais sans connaître l’existence de cette méthode ni même qu’elle portait un nom. Elle m’a simplement conseillé d’arrêter de porter la coupe et de me rendre plus fréquemment aux toilettes. Elle a, elle aussi, des règles douloureuses et dit avoir constaté un effet bénéfique sur ses douleurs. J’ai donc suivi ses conseils. En septembre, soit deux mois après avoir arrêté le port de la coupe, je n’ai quasiment eu aucune douleur lors de mes règles. Je précise qu’en temps normal, je suis obligée de prendre plusieurs anti-inflammatoires pour supporter le premier jour tant j’ai mal. Je me réjouis de voir au fur et à mesure des cycles si les douleurs continuent à s’atténuer.
Je ne pratique pas le flux instinctif à proprement parler car j’utilise tout de même une serviette mais je me rends régulièrement aux toilettes, elle ne sert donc bien souvent à rien. Cette méthode me convient parfaitement et je suis heureuse qu’on me l’ait conseillée. Cela faisait quelque temps que je ne me sentais plus à l’aise avec la coupe, comme si mon corps ne la voulait plus. Depuis que j’ai essayé cette nouvelle approche et après avoir pris conscience des problèmes engendrés par le port d’une protection interne, j’ai décidé de ne plus utiliser de solution empêchant le sang de s’évacuer librement, sauf dans les cas où je n’ai pas d’autre choix. J’ai acheté deux packs de 3 (taille mini et normale) de la marque Imse Vimse sur le site Ecovisions. Elles sont top ! C’est étonnant mais cette nouvelle manière de faire m’enlève comme un poids, j’envisage désormais cette période du mois de façon beaucoup plus sereine.
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POUR ALLER PLUS LOIN
France 5 – Tampon, notre ennemi intime : un très bon reportage qui aborde plusieurs angles. Si vous avez 1h20 devant vous, il est très intéressant et instructif pour bien comprendre l’ampleur du problème.
RTS – A Bon Entendeur – Protections hygiéniques : un bon reportage réalisé par la télévision suisse qui fait le tour de la question, aborde diverses options et propose un test des différentes marques de protections hygiéniques disponibles en Suisse.
RTS – 36°9 – Tampons hygiéniques, quel danger ? : pour en savoir plus sur le choc toxique et découvrir des témoignages de femmes à qui cela est arrivé.
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Et vous, quelles sont vos pratiques durant cette partie plus sensible du mois ?
LesMerveillesDeMelissa
Coucou,
Très bel article bien développé et expliqué.
J’ai adoré te lire, tu as des phrases simples et très faciles à comprendre.
Effectivement, tu as entièrement raison sur tout ce que tu dis.
Je te fais d’énormes bisous, belle journée et bonne semaine à toi. <3
Ally Bing
LesMerveillesDeMelissaMerci beaucoup Melissa pour ton petit mot, il me fait très plaisir.
Je suis très contente que l’article t’ait plu 🙂
Bonne semaine à toi aussi !
Eléonore
Coucou ^^,
Si jamais pour celles qui souhaitent se fournir en cup, voici une adresse sympas « https://cupromande.ch », il y a plein d’astuces et d’explications sur les coupes menstruelles et surtout on y trouve un stérilisateur de cup qui fonctionne avec de l’eau bouillante ou tout simplement en le mettant au micro-ondes.
Super ton article, que cela dérange ou gêne il faut en parler…
Belle semaine 😉
Ally Bing
EléonoreCoucou Éléonore,
Super, merci beaucoup pour ton petit mot et le partage de cette bonne adresse ! 🙂
Je vais la mettre sur l’article 🙂
A bientôt et belle fin de semaine !
Myrtilla
Super article ! Mais il y a un truc qui pourrait faire débat, c’est la durée du port de la coupe ^^ en effet tu dis 4 heures, mais sur cupromande.ch ils disent 12h. Après je suis d’accord que plus souvent on la vide mieux c’est, mais… t’en pense quoi ? https://cupromande.ch/coupe-menstruelle/
Et sinon je connaissais aussi le flux instinctif libre, mais c’est vrai que c’est l’idéal pour celles qui ont des toilettes à dispo toute la journée. Perso ce n’est pas mon cas, et du coup c’est vite embêtant. Mais c’est intéressant pour celles qui peuvent le pratiquer, même si c’est pas facile j’imagine.
Ally Bing
MyrtillaMerci Roberta ! Alors oui mais il est écrit sur le site qu’on peut la porter « jusqu’à 12h ». En fait, au vu des études et de ce que l’on sait aujourd’hui avec le fait de garder le sang bloqué à l’intérieur, je pense qu’il est plus prudent de la vider le plus souvent possible. Mais après, bien sûr que chacun fait comme il l’entend 🙂
Ana
Super article, très intéressant, merci !
Est-ce que tu connais une adresse à Lausanne ou environs où il est possible d’acheter des serviettes lavables et des culottes de règles ?
Merci 🙂
Ally Bing
AnaMerci beaucoup 🙂
Alors je ne connais pas de magasins à Lausanne qui vendent ces articles malheureusement. Toutefois tu peux les commander sur internet. J’ai commandé mes serviettes sur le site Ecovision, le lien est dans l’article 🙂 J’en suis super satisfaite, il y en a de toutes les couleurs et toutes les tailles 🙂
A bientôt !